MÉMOIRE : À la différence de la Ville de Hemer, à Dortmund il y a peu de traces du stalag VI D. Les “Stadtarchiv” ne détiennent pas les archives du camp, détruites dans le bombardement du 21 février 1945 et les nombreuses copies des documents officiels adressées aux différents services du régime nazi, pourtant très organisé, ont subit le même sort, accidentellement où intentionnellement. Néanmoins, devant la nouvelle Westfalenhalle 3B de Dortmund, une stèle rappelle l’existence du stalag VI D. Son […]
Sources : Le stalag VI D a été visité par les délégués du CICR (Comité International de la Croix Rouge) et de la Mission Scapini (Délégation de Berlin du Service Diplomatique aux Prisonniers de Guerre). Le dernier Homme de Confiance principal de ce stalag, l’adjudant Kléber Victoria, a également établi un rapport à son retour de captivité, de même que Jacques Roquebert. Des médecins militaires ont aussi témoigné des conditions de leur travail dans le “Lazarett” du stalag VI D ou dans […]
51 000 prisonniers de guerre français sont décédés ou disparus (lors de bombardements et/ou par cause de noyade) en captivité. “Maladie” et “par suite de blessures” sont les principales causes de mort (Dossier PG – Rapatriés 1940-1945). S’agissant d’hommes dans la force de l’âge (entre 20 et 40 ans pour la plupart), se pose la question de l’état sanitaire des cantonnements et des conditions de travail. Pour le stalag VI D de Dortmund et ses Arb-Kdos, le rapport du dernier Homme […]
Vae Victis ! Malheur au vaincus ! L’article 27 de la Section III de la Convention de Genève de 1929 commence par “Les belligérants pourront employer comme travailleurs les prisonniers de guerre valides …”. En signant ce traité, les plénipotentiaires des États signataires pensaient encadrer, voire adoucir une tradition millénaire de la guerre : l’esclavage, dont aujourd’hui la traduction politiquement correcte française est “le travail forcé”. Mais la Wehrmacht ignorera la suite du texte, sauf pour ce qui concerne les […]
L’année 1942 voit une réorganisation des stalags du Wehrkreis VI. La Blitzkrieg des campagnes de Pologne et de France n’est plus qu’un souvenir pour les Allemands, entrés dans une guerre d’usure longue. De plus en plus d’Allemands sont appelés à combattre sur les différents fronts alors que l’effort de guerre doit être revu profondément. Les prisonniers soviétiques que, dans un premier temps, les nazis avaient laissé mourir de faim hors du grand Reich sont introduits dans les stalags dans le […]
Généralités : Comme la France, l’Allemagne était (est) divisée en régions militaires (Wehrkreis I à XIII en 1940). Certains de ces treize Wehrkreis, situés sur le territoire allemand, vont étendre leur limites aux régions annexées des pays conquis limitrophes (en Tchécoslovaquie, Pologne et France), alors que deux Wehrkreis (XVII et XVIII) seront créés en Autriche et deux autres (XX et XXI) en Pologne. Il faut ajouter à ces régions militaires, les territoires occupés par l’armée allemande (Reichskommissariat notamment). Au cours de la première […]
Il n’y a presque plus de vétérans, tous âgés de plus de quatre vingt dix ans. Pour comprendre ce que fut la captivité des prisonniers de guerre français, il est nécessaire de remonter les pendules jusqu’au moment de leur appel sous les drapeaux en septembre 1939. Car les cinq annés d’exil en pays ennemi, ont été précédées de huit mois d’attente loin de leur foyer et six semaines d’une guerre éclair à laquelle ils n’ont rien compris. Leurs chefs politiques […]
Le travail imposé aux prisonniers de guerre est indissociable de la politique générale de recours à la main d’oeuvre étrangère que le IIIème Reich engagea pour remplacer dans les mines, usines et exploitations agricoles, les Allemands appelés à combattre d’une part et pour assurer puis intensifier “l’effort de guerre” de l’industrie allemande d’autre part. Cette politique menée par le régime nazi, avec toutes les dérives entraînées par son idéologie, a notamment été appliquée dans l’industrie. Fritz Sauckel a été condamné à mort et […]
16 novembre 1940, à la demande des Allemands, la France accepte d’exercer elle-même le rôle de “puissance protectrice” de ses propres ressortissants PG, assuré jusqu’alors par les USA. (NdT : extrait de la note explicative SDPG ci-dessous). Ce rôle fut utilisé dans la propagande du Maréchal Pétain, auprès des PG mais également vis à vis de la population française. C’était l’époque du “culte de la personnalité”, Hitler en Allemagne, Mussolini en Italie, Franco en Espagne, Staline en URSS et Pétain en France. Notre […]
Extraites du DOSSIER PG – RAPATRIÉS, les 91 pages ci-dessous ne constituent pas, à proprement parler, une chronologie de la seconde guerre mondiale que vous pourrez trouver sur ces pages de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_la_Seconde_Guerre_mondiale http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_la_France_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale. Plus exactement, ainsi que l’indique Jean Védrine, dans la page de présentation (257), c’est un rappel des circonstances internationales ou nationales dans lesquelles ont été prises des décisions et se sont produits des évènements qui ont concerné les PG français. Chronologie de la seconde guerre […]